Saumons et colins : pêche en eaux froides en Alaska
L’Alaska est une terre du bout du monde et dans ses eaux froides, on ne trouve que du poisson sauvage pêché depuis des générations. Picard s’y approvisionne en saumons du Pacifique et colin d’Alaska d’une qualité exceptionnelle.
En Alaska, la pêche est plus qu’un métier, c’est un style de vie. Dans ce pays grand comme 3 fois la France, on est pêcheur de père en fils. Et sur ce territoire immense, les zones de pêche (Pacifique Nord FAO 67 et 61) se trouvent à l’écart de toute autre zone d’activité humaine. Ici, les différentes espèces de poissons nagent librement dans les eaux froides. La qualité de leur chair s’en fait l’écho.
C’est là que Picard a choisi de s’approvisionner en colin d’Alaska et saumons du Pacifique sauvages. Un approvisionnement rythmé par les saisons de pêche et qui peut se révéler aléatoire. D’une année sur l’autre, les quantités et les tailles des poissons sont parfois très variables. Il convient alors d’adapter l’offre. Pour le colin d’Alaska par exemple, en complément du filet, Picard propose quand cela est possible des dos si les poissons sont bien charnus ou des morceaux choisis si leur calibre est plus petit.
Le colin d’Alaska connaît 2 saisons de pêche : de fin janvier à début avril puis de juin à octobre. Plus courte, la saison de pêche des saumons du Pacifique va de mai à octobre. A cette période, le saumon quitte l’océan pour rejoindre sa rivière natale. Les petites communautés de pêcheurs le capturent lorsqu’il se rapproche des côtes, alors qu’il est bien en chair et vigoureux.
Les saumons du Pacifique sont pêchés à la ligne, à la senne (technique qui consiste à encercler le poisson à la surface de l’eau avec un filet de pêche), au filet maillant (filet rectangulaire déployé verticalement dans l’eau dont le maillage est adapté à l’espèce recherchée) et filet similaire.
Quant au colin d’Alaska, il est pêché au chalut pélagique, filet en forme d’entonnoir tiré par un bateau de pêche, sans contact avec le fond et adapté à la pêche en pleine mer. Ce sont le plus souvent des petits bateaux de pêcheurs qui rentrent au port après deux jours de pêche. Les usines de transformation ne sont jamais bien loin des zones de pêche et toujours à proximité des côtes et des quais de débarquement. Ces régions-là sont tellement isolées qu’elles sont accessibles du reste du monde principalement par hydravion. En Alaska, on est facilement loin de tout.
Le pêche durable, une conscience d’Etat
Fait rare, la notion de pêche durable est inscrite dans la constitution de l’Alaska. C’est dire si la préservation des stocks pour les générations futures y est une préoccupation de premier plan. L’interdiction de l’élevage y fait également loi.
En pratique, les pêcheries d’Alaska sont gérées de façon à être protégées de la surpêche, de la dégradation de l’habitat et de la pollution. Pour chaque pêcherie de saumon par exemple, l’Alaska limite le nombre de pêcheurs. Des quotas sont également imposés, comme pour le colin d’Alaska. Lorsqu’ils sont atteints, cela entraine l’arrêt total de la pêche. Il faut dire qu’en Alaska les pêcheurs respectent trop leur environnement pour rompre l’équilibre d’une tradition ancestrale de pêche raisonnée et règlementée.
En 1981 a été créé l’ASMI (Alaska Seafood Marketing Institute) issu d’un partenariat entre l’état d’Alaska et l’Industrie privée des produits de la mer. Son rôle est de promouvoir la qualité des poissons issus de la filière « Produits de la mer d’Alaska » à l’échelle mondiale et de veiller à l’excellence des produits de la mer en provenance d’Alaska.
Ces colins d’Alaska et saumons du Pacifique pêchés en Alaska sont issus d’une pêche durable MSC.